c'est l'heure de broder
Les points de cent heures pouffent sous le bois de palissandre de la travailleuse.
J’étire le temps comme une réglisse déroulée avec une demi-aunée de soie qui va me permettre de croiser cette délicieuse aiguillée en de minuscules appositions de couleur.
J’ouvre le couvercle et la toile déborde dans mes mains. Le tambour l’enserre pour quelques heures seulement, j’entre enfin dans la lumière du jour, celle qui l’éclaire exactement.