Il faut sauver le soldat Gander
Je parie que vous ne lisez pas l'hebdomadaire "Marianne". (ouah ! L'ôte hé ! Ca y est ! Elle se met à faire du prosélytisme politique sur son blog ! Vite ! Je me désinscris de sa niouze et de son flux menstruel RSS !)
Mais nan ! Je m'en fous de vos lectures tant que ça ne vous rend pas les Mains Sales comme dirait Desproges ! Il se trouve simplement que cette semaine (du 23 décembre au 5 janvier), le magazine fait le tour, région par région et ville par ville des produits symboles de notre pays, avec leur histoire et leur destin.
Et ils parlent de Gander et du tissu Kelsch !
je recopie une partie de l'article :
"Muttersholtz, à 5 km de Sélestat, se pose comme le dernier bastion du kelsch. Disparu au début du XIX ème siècle, ce tissu en lin à carreaux bleus ou rouges a recouvert en Alsace la plupart des édredons, quand il ne servait pas aussi de rideau de lit d'alcôve.
Malmené par la mécanisation et par l'arrivée du coton, le Kelsch a peu à peu disparu. Depuis 30 ans, Michel Gander, tisserand de la septième génération, s'attelle à lui tisser une seconde vie [...]"
La coutellerie, la faïencerie et la gastronomie tiennent une bonne place dans ce dossier, mais vous lirez également des articles sur le béret basque béarnais, l'espadrille landaise, les dentelles du Puy, (ils connaissent même Mick Fouriscot, inncrédibeule !) de Mirecourt, de Calais, d'Alençon, les soies de Tours, la toile de Jouy, le gant de Millau, le mouchoir de Cholet, la broderie de St Quentin...
Vous êtes encore là ? :o)
(PS : la dentellière n'est pas de moi mais de Vermeer)